Château de Boudry
Ambassade du vignoble neuchâtelois, œnothèque et musée
Oïdium
Maladie d’origine américaine, découverte à Paris en 1847.
En 1854, grosse attaque dans tout le vignoble français, la récolte est quasiment anéantie. Apparition des premiers traitements au soufre dans les années 1855. Aujourd’hui l’oïdium concerne tous les vignobles de la planète.
L’oïdium de la vigne (Uncinula necator) est à l’origine du mal blanc, très grave maladie qui se manifeste dès la fin du printemps sur les parties non ligneuses de la plante (feuilles, jeunes ceps et grappes) sous la forme typique d’une efflorescence blanche cendrée pulvérulente, qui a des conséquences diverses selon l’organe attaqué. Les plus gros dégâts se manifestent lorsque les grappes sont atteintes, car c’est le produit lui-même qui est perdu. Pendant les premières phases du développement de la vigne, les fleurs et les grains à peine formés se détachent; pendant les phases suivantes, les grains se fendent sous l’action du champignon. Les espèces appartenant à ce genre sont parasites de plantes et ont des carpophores arrondis à appendices crochus.
Maladie causée par un champignon, l’Erisyphe Tuckeri, qui attaque tous les organes verts de la vigne ; les raisins atteints deviennent grisâtres, enfarinés, puis noirâtres. Le champignon se développe surtout par temps couvert, chaud et humide.
Remède utilisé : le soufre en poudre. Premier soufrage au début du printemps, à l’aide de petits soufflets ou de soufrettes. Deuxième soufrage à la Saint-Jean, avec la « torpille ».